Facteurs de variation de la composition du lait à la Réunion

Vingt-neuf élevages laitiers de la Réunion ont été suivis pendant 14 mois au cours des années 2002 et 2003. Des enquêtes et des contrôles d’alimentation ont été réalisés tous les trimestres pour caractériser les pratiques d’élevage et les rations distribuées. Sur des prélèvements de lait de troupea...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: J. BONY, V. CONTAMIN, M. GOUSSEFF, J. METAIS, E. TILLARD, X. JUANES, V. DECRUYENAERE
Format: Article
Language:fra
Published: Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) 2005-10-01
Series:INRAE Productions Animales
Online Access:https://productions-animales.org/article/view/3531
Description
Summary:Vingt-neuf élevages laitiers de la Réunion ont été suivis pendant 14 mois au cours des années 2002 et 2003. Des enquêtes et des contrôles d’alimentation ont été réalisés tous les trimestres pour caractériser les pratiques d’élevage et les rations distribuées. Sur des prélèvements de lait de troupeaux effectués tous les mois, des analyses de composition chimique (matières grasses, protéines, urée, lactose, minéraux,…) et de qualité hygiénique (germes totaux, cellules, spores butyriques) ont été réalisées. Au total 116 échantillons de lait correspondants à 4 passages ont été retenus pour construire une typologie des laits en 5 classes. Cette typologie a ensuite été analysée en fonction des pratiques d’élevage correspondantes. Les principaux facteurs de variation des caractéristiques des laits de troupeaux sont la saison, le niveau et la nature des apports alimentaires. Les laits les plus riches en matières utiles sont produits en hiver, essentiellement avec des rations à base de fourrages tempérés. Pour la qualité hygiénique, les meilleurs résultats sont obtenus en hiver et au printemps, dans les zones à faible pluviométrie. Aucune classe ne combine à la fois des laits riches en matières utiles, à faibles contaminations en spores butyriques et à faible numération cellulaire. Il existe donc une marge de progrès importante dans ces trois domaines, via des pratiques d’alimentation et/ou de conduite des animaux qui ont été identifiées dans cette étude.
ISSN:2824-3633