Summary: | Malgré quelques spécificités, il existe bien une convergence entre l’expérience de l’œuvre et l’activité spirituelle, entendue au sens d’activité transformationnelle et de metanoïa. Pour nous le mandala est à la fois une figure symbolique intra operam et un symbole de l’œuvre en procès sur ses deux faces, diurne et nocturne : l’œuvre est le travail des forces sous les formes, qui fait de la communauté tout entière – et pas seulement de son créateur ou de son lecteur – une corporéité anonyme, un inter-corps de nature sensuelle et communielle. Pour le démontrer, nous aurons recours à trois textes contemporains qui déploieront une riche variation sur les convergences possibles de l’expérience littéraire et esthétique, relative au mandala, faisant de cette dernière un département singulier de l’expérience spirituelle.
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