Écriture de soi et métadiscours dans Autoportrait avec Grenade de Salim Bachi
Salim Bachi, dans « Autoportrait avec Grenade », tente l’écriture de soi à travers le récit de voyage. Ce texte est à envisager tel un espace d’imbrication où se confondent confessions, souvenirs, hallucinations et fiction. L’auteur restitue son passé entre réalité et fiction : il met en œuvre un di...
Main Author: | |
---|---|
Format: | Article |
Language: | Arabic |
Published: |
Edile (Edition et diffusion de l'écrit scientifique)
2018-12-01
|
Series: | Aleph |
Subjects: | |
Online Access: | https://aleph-alger2.edinum.org/1289 |
Summary: | Salim Bachi, dans « Autoportrait avec Grenade », tente l’écriture de soi à travers le récit de voyage. Ce texte est à envisager tel un espace d’imbrication où se confondent confessions, souvenirs, hallucinations et fiction. L’auteur restitue son passé entre réalité et fiction : il met en œuvre un dispositif énonciatif particulier qui contribue de l’écriture déconcertante, introduit des phases de délire et de rêve pour reconstituer ses réminiscences, narre la genèse de ce texte en invitant le lecteur à l’observer s’écrire. L’écrivain s’écarte du genre autobiographique classique ; il multiplie les procédés textuels et narratifs originaux qui assurent un passage du moi superficiel au moi profond pour élaborer un récit où la quête est moins liée à l’identité personnelle qu’à son identité littéraire. Nous proposons, dans cet article, de voir comment Bachi fait de la mise en roman de soi l’espace de questionnement de sa réalité d’écrivain et de son écriture romanesque. |
---|---|
ISSN: | 2437-0274 2437-1076 |