Taubira: la “Dame en rose” qui porte la “torche de résine” de L.G. Damas: troubler le genre au sein de la République [afro-]péenne
En peignant Christiane Taubira (Cayenne, 1952) comme l’héritière de Damas, Gyssels s’appuie sur l’intertextualité de Damas dans les discours politiques de Taubira pour démontrer que l’ex-Garde des sceaux était sensible à l’intersectionnalité dans la poésie du poète de la négritude. L’Assemblée n...
Main Author: | |
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Format: | Article |
Language: | English |
Published: |
The University of Western Australia
2019-10-01
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Series: | Essays in French Literature and Culture |
Subjects: | |
Online Access: | https://essaysinfrenchliteratureandculture.com/kathleen-gyssels-taubira-la-dame-en-rose-qui-porte-la-torche-de-resine-de-l-g-damas-troubler-le-genre-ausein-de-la-republique-afro-peenne/ |
Summary: | En peignant Christiane Taubira (Cayenne, 1952) comme l’héritière
de Damas, Gyssels s’appuie sur l’intertextualité de Damas dans les
discours politiques de Taubira pour démontrer que l’ex-Garde des
sceaux était sensible à l’intersectionnalité dans la poésie du poète de
la négritude. L’Assemblée nationale devient un lieu de bataille où les
corrélations entre sexisme, racisme et homophobie, s’affrontent, et
se renforcent même. La poésie damassienne s’avère un instrument
capital dans la défense d’une France afropéenne respectueuse des
différences (tant ethniques que genrées, religieuses et idéologiques).
Taubira s’insurge contre “les inégalités, les injustices, les abus, les
cruautés” dont l’Afropéenne risque de tomber victime (Taubira
2002, 14-15) et cite Damas dans le débat houleux pour le “Mariage
pour tous”. |
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ISSN: | 1835-7040 |