Summary: | <p>Si Bruxelles est dotée de trois lignes de métro, force est de constater que les relativement faibles densités de population ne permettent pas, toutes choses étant égales par ailleurs et compte tenu des moyens financiers disponibles, d'envisager une couverture de l'ensemble de la ville par ce mode de transport. Toutefois, la question se pose de savoir si une forte augmentation de la part de marché du transport collectif n'imposerait pas, de par le simple volume de voyageurs à transporter, l'extension du réseau de métro, ce mode étant doté d'une capacité de transport dépassant largement celle des bus, tramways et VAL à petit gabarit. Pour tâcher de trouver une réponse à cette question, nous avons simulé le fonctionnement d'un réseau rapide, circulant principalement en surface, mais avec de très bonnes performances, en imposant des parts de marché élevées pour le transport collectif, que l'on pourrait atteindre si les pouvoirs publics régulaient le choix modal dans une optique environnementaliste. Les résultats permettent de conclure que des tramways fréquents et de grande capacité sont dans ce cadre en mesure d'absorber la demande. Nous trouvons en outre que, dans le contexte bruxellois doublement favorable au tramway réseau existant largement récupérable et coût d'implantation plus faible qu'en France , un réseau de dix-sept lignes de tramways rapides pourrait être mis en place pour le coût d'investissement d'une ou deux lignes de métro souterrain à grand gabarit et un coût d'exploitation de même ordre de grandeur que celui du réseau actuel. Ces résultats interpellent directement les pouvoirs publics qui ne parviennent pas à s'entendre sur le fait de rendre efficace le réseau de surface, alors même qu'ils n'ont pas les moyens financiers de doter la capitale belge d'un vaste réseau de métro.</p> <p>Although Brussels has three metro lines, it has to be accepted that the city s relatively low population densities mean, all other things being equal and in the light of the available financial resources, that it is unrealistic to imagine that the entire city could be covered by this mode. However, one can wonder if a large increase in public transport market share would not require, merely by virtue of the number of passengers to be transported, the extension of the metro network, as the capacity of this mode is far greater than that of buses, trams and the small-gauge VAL . In order to attempt to answer this question, we have simulated the operation of a high-speed, very high performance, mainly surface network, while imposing high market share for public transport which could be achieved if the public authorities regulated modal choice on the basis of environmental criteria. Our results lead us to conclude that frequent high-capacity tram services would be able to cope with the demand. Furthermore, we have found that, in the context of Brussels which is favourable to trams in two respects there is an existing network which could by and large be reutilized and installation costs are lower than in France a seventeen route high-speed tram network could be set up at the same capital cost as one or two underground wide-gauge metro lines and with an operating cost that is of the same order of magnitude as that of the existing network. These findings directly concern the public authorities who are unable to reach agreement about making the surface network efficient although they lack the resources required to equip Belgian capital with a large metro network.</p>
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