Les autographes littéraires et les écritures ordinaires en Angleterre à la fin du Moyen Âge

<p><strong>Français</strong></p> En ce qui concerne la littérature anglaise, il existe peu de manuscrits autographes de l’époque précédant l’imprimerie, lorsque la plupart des manuscrits étaient des copies de bonne qualité destinées à être diffusées, et que des techniques éph...

Deskribapen osoa

Xehetasun bibliografikoak
Egile nagusia: Wakelin, D
Formatua: Journal article
Hizkuntza:French
Argitaratua: Presses universitaires de Paris Sorbonne 2023
Deskribapena
Gaia:<p><strong>Français</strong></p> En ce qui concerne la littérature anglaise, il existe peu de manuscrits autographes de l’époque précédant l’imprimerie, lorsque la plupart des manuscrits étaient des copies de bonne qualité destinées à être diffusées, et que des techniques éphémères, telles que les tablettes de cire, étaient utilisées pour composer. Il existe cependant quelques manuscrits autographes qui témoignent de la révision textuelle minutieuse des auteurs médiévaux. De plus, parce que les scribes qui copiaient les œuvres littéraires modifiaient souvent les textes qu’ils copiaient (la « variance » de Bernard Cerquiglini), ces copies contiennent des passages de ce que nous pourrions appeler une composition autographe. En outre, parce que la fin du Moyen Âge a connu une expansion massive de l’écriture « pragmatique » ou « ordinaire » (Paul Bertrand), ces écrits ont également produit des autographes dans les genres médicaux ou épistolaires, même s’ils ne sont pas « littéraires » à proprement parler. On pourrait suggérer que, pour les auteurs célèbres, nous avons une littérature sans autographes, et que, pour les écrivains ordinaires, nous avons des autographes qui élargissent notre conception des catégories de personnes engagées dans l’activité littéraire. <br> <p><strong>English</strong></p> There are few autograph manuscripts in English literary archives from before the age of printing: most manuscripts were fair copies meant to be distributed and were composed through ephemeral techniques, such as wax tablets. There are, however, some autograph manuscripts that bear witness to the painstaking textual revision of medieval authors. Also, since the scribes who copied literary works often modified the texts that they copied (“variance,” in the words of Bernard Cerquiglini), these copies contain passages of what we could call autograph composition. Moreover, because the end of the Middle Ages saw a massive expansive of “practical” or “ordinary” writing (Paul Bertrand), these works also produced autographs in the medical and epistolary genres, even if they are not strictly speaking literary. We argue, then, that while there are few if any autograph manuscripts for celebrated authors, there are, for ordinary writers, autographs that enlarge our idea of the types of people engaged in literary activity.