Jean-Jacques Rousseau et la lecture

<em>Rousseau et la lecture</em> est un livre collectif, fruit d’un séminaire de l’Equipe J.-J. Rousseau anime par Tanguy L’Aminot à l’Université de Paris IV-Sorbonne. Compose d’une vingtaine d’articles, il se propose d’examiner le rapport que Jean-Jacques Rousseau a entretenu avec les li...

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书目详细资料
其他作者: L'Aminot, T
格式: 图书
语言:French
出版: Voltaire Foundation 2017
实物特征
总结:<em>Rousseau et la lecture</em> est un livre collectif, fruit d’un séminaire de l’Equipe J.-J. Rousseau anime par Tanguy L’Aminot à l’Université de Paris IV-Sorbonne. Compose d’une vingtaine d’articles, il se propose d’examiner le rapport que Jean-Jacques Rousseau a entretenu avec les livres, la littérature, la philosophie, la science et l’esthétique de son temps.Plus que les sources de son œuvre ce qui est analyse ici, c’est le dialogue qui s’établit dans les écrits de Jean-Jacques avec un ou plusieurs auteurs ou avec un sujet particulier, Celui qui dans l’<em>Emile</em> déclarait haïr tous les livres, s’est révélé un lecteur étonnant, au fait de la pensée et de l’art sous leurs aspects les plus divers. Les auteurs de ce recueil se sont donc demande non seulement quels étaient les ouvrages qui avaient marqué Rousseau et quelle valeur ou quel intérêt présentait telle ou telle lecture pour lui, mais aussi comment Rousseau souhaitait être lu lui-meme.<br/> Lire apparaît comme un véritable révélateur de tout l’être et peut avoir des conséquences funestes ou perverses dont il convient de se prémunir. En aucun cas, chez Rousseau, la lecture n’est un rite innocent ou gratuit.<br/> Quatre études présentent d’ailleurs quelques-unes des lectures qui ont été faites de Rousseau depuis sa mort. De Sade à Jean Starobinski, Pierre Burgelin, Jacques Derrida, Paul de Man et au lecteur ordinaire des années 1980, on peut apprécier les multiples portraits qui ont été faits d’un auteur qui tenait à ce qu’on le voit, le lise et le comprenne à sa façon. Rousseau qui avait lu Leibniz, Spinoza ou Helvétius selon son cœur et son système, n’etait-il pas a son tour victime de la trahison de ses lecteurs? Mais lire, ne serait-ce pas avant tout trahir, traduire et contredire celui qui est lu? Le conduire au-delà de lui dans l’univers d’autrui? <br/><br/> Préface<br/> <em>Prologue</em><br/> Colette Ganochaud, Le Lecture, sa valeur, son intérêt chez Rousseau<br/> <em>Rousseau, lecteur</em><br/> Martine-Drouet, Rousseau, lecteur de Jean-Jacques<br/> Noël Parker, La république des lettres et la validité du discours public <br/> Janie Vanpée, Leçons de lecture dans l’<em>Emile</em>: de la lettre à la fable<br/> Coulette Piau-Gillot, La bibliothèque de Julie<br/> Robert Yennah, Rousseau, lecteur de la Bible<br/> Lieve Spaas, Rousseau et Abélard: la structure patriarcale menacée<br/> Maria José Villaverde, Rousseau, lecteur de Spinoza<br/> Christian Destain, Rousseau devant Leibniz: du ‘mal’ à l’harmonie et de l’ordre divin à l’ordre politique<br/> Jacques Domenech, Rosseau, lecteur et critique d’Helvétius<br/> Yves Paul Barland, Rosseau ou le Newton malgré lui des sciences humaines<br/> Michel Termolle, Rousseau, lecteur et critique des compilateurs<br/> Annie Jourdan, Rousseau, critique des monuments et des arts<br/> Gao Qiang, Rousseau et le jardin chinois<br/> <em>Quatre lectures de Rousseau</em><br/> Sonia Fassel, Sade, lecteur de Rousseau dans <em>Aline et Valcour</em><br/> Sylvie Dangeville, Présence de Rousseau dans le théâtre du marquis de Sade<br/> Guillemette Johnston, Rousseau et la critique moderne<br/> Tanguy L’Aminot, ‘Les lecteurs écrivent…’. Un jeu littéraire du <em>Nouvel observateur</em> en 1979<br/> <em>Epilogue</em><br/> Françoise Bocquentin, Comment lire J.-J. Rousseau selon J.-J. Rousseau? <br/> Liste des participants<br/> Index des noms propres<br/>