L’Orient anglais

Source d’étude mais également d’inspiration, l’Orient a influencé de nombreux penseurs, historiens et écrivains anglais du XVIIIe siècle, dont les textes ont contribué au développement d’une véritable mode orientale en Angleterre. Mais parmi ces représentations de l’Orient se confondent ouvrages éru...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Gallien, C
Format: Book
Language:French
Published: Voltaire Foundation 2017
Description
Summary:Source d’étude mais également d’inspiration, l’Orient a influencé de nombreux penseurs, historiens et écrivains anglais du XVIIIe siècle, dont les textes ont contribué au développement d’une véritable mode orientale en Angleterre. Mais parmi ces représentations de l’Orient se confondent ouvrages érudits et fictifs, connaissance et imagination. <br/> Relisant un corpus de romans dits pseudo-orientaux à partir de leur intertexte savant, Claire Gallien met en évidence la déconstruction des frontières entre textes fictifs et non-fictifs. Si le roman s’inspire de l’érudition orientaliste, celle-ci emploie des techniques de vulgarisation propres à l’écriture romanesque.<br/> Dans <em>L’Orient anglais</em> C. Gallien examine le lien qui unissait une mode à un système de connaissance, et permet de voir le rôle d’une culture étrangère dans la constitution d’une littérature nationale. <br/><br/> Introduction<br/> i. L’Orient avant les <em>Mille et une nuits</em><br/> ii. L’Orient des Lumières<br/> iii. Orientalisme, historiographie et théorie<br/> 1. La mode orientale<br/> i. Traduction des contes: les érudits français s’intéressent à la fable orientale<br/> ii. Diffusion des contes: un succès de librairie<br/> iii. Réception des contes: la pratique du double regard<br/> 2. Typologie des orientalistes<br/> i. L’orientaliste universitaire<br/> ii. Le voyageur orientaliste<br/> iii. L’historien des peuples orientaux<br/> iv. L’orientalisme ‘hors les murs’<br/> 3. Pseudo-orientalisme et savoir<br/> i. Représentations tropologiques<br/> ii. Emprunts discrets<br/> iii. Emprunts manifestes<br/> 4. La fabrique du savoir<br/> i. Déplacer les manuscrits<br/> ii. Fragmenter et autoriser les écrits<br/> iii. Traduire les textes<br/> 5. Littérature orientale et corpus littéraire anglais<br/> i. L’invention d’un patrimoine littéraire en partage<br/> ii. La création d’un Orient supplémentaire<br/> Conclusion<br/> Annexe 1: La bibliothèque orientale d’Edward Gibbon<br/> Annexe 2: Gravures de costumes pseudo-orientaux destinés au théâtre<br/> Annexe 3: Tableau chronologique comparé des publications orientalistes, récits de voyage et ouvrages pseudo-orientaux anglais<br/> Bibliographie<br/> Lectures complémentaires<br/> Index<br/>