Sammanfattning: | ‘Corpus’, ‘œuvres choisies’, ‘collection des œuvres’, ‘œuvres complètes’, les expressions ne manquent pas pour designer l’ensemble des productions d’un écrivain. Pourtant l’expression d’ ‘œuvres complètes’ ne s’impose pas avant 1770, avant d’aboutir à ces grands mausolées que sont les œuvres de Voltaire dans l’édition de Kehl, ou les œuvres complètes de Rousseau, de Condillac, de Montesquieu etc. S’il est facile de rassembler des œuvres appartenant a un même genre et surtout des œuvres déjà éditées, il est plus ardu de juxtaposer toutes les productions d’un écrivain. Une enquête sur la notion d’œuvres complètes ouvre donc sur des notions plus complexes: celles d’écrivain, d’auteur, de genre et finalement, de littérature.<br/><br/> Préface<br/> Jean Sgard, Des collections aux œuvres complètes, 1756-1798<br/> Françoise Létoublon, Remarques sur l’absence de la notion d’œuvres complètes chez les auteurs de l’Antiquité<br/> Catherine Volpilhac-Auger, Des ‘œuvres plus que complètes’: les éditions d’auteurs anciens<br/> Shelly Charles, Œuvres complètes et traduction<br/> Nicole Masson, Voltaire et ses rogatons<br/> Jean Ehrard, Les ‘Œuvres complètes’ de Crébillion<br/> Georges Dulac, La complétude comme convention: les ‘Œuvres complètes’ de Diderot<br/> Jean-François Perrin, Ceci est mon corps : J.-J. Rousseau et son ‘Edition générale’<br/> Véronique Costa, L.-S. Mercier ou le livre de sable: la bibliographie de l’an VII – de l’œuvre complète à l’œuvre virtuelle<br/> Jean-Claude Bonnet, L.-S. Mercier et les ‘Œuvres complètes’ de Jean-Jacques Rousseau<br/> Catherine Larrère, Œuvres complètes, œuvres incomplètes. A propos de Michel Foucault<br/>
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