Rapatrier le matériel phytogénétique, en revenir aux semences

La question du rapatriement des landraces (variétés paysannes) auprès des communautés autochtones et locales qui les ont domestiquées, sélectionnées et continuent encore à les cultiver, est au coeur de cet article. Ces vingt-cinq dernières années, face à des institutions internationales frileuses, d...

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Bibliografische gegevens
Hoofdauteur: Ingrid Hall
Formaat: Artikel
Taal:fra
Gepubliceerd in: Société Recherches autochtones au Québec 2021-01-01
Reeks:Revue d'Études Autochtones
Onderwerpen:
Online toegang:https://doi.org/10.7202/1092144ar
Omschrijving
Samenvatting:La question du rapatriement des landraces (variétés paysannes) auprès des communautés autochtones et locales qui les ont domestiquées, sélectionnées et continuent encore à les cultiver, est au coeur de cet article. Ces vingt-cinq dernières années, face à des institutions internationales frileuses, différents acteurs se sont mobilisés, en dehors mais également depuis ces mêmes institutions, pour que ce terme soit adopté. L’auteure propose ici d’analyser ce processus en termes de controverse scientifique dans le cadre de laquelle les différents acteurs ont ouvert un espace de dialogue et de négociation autour de la gouvernance des ressources phytogénétiques à différentes échelles (globale, nationale, locale). La réflexion porte en grande partie sur le cas, pionnier, de la pomme de terre, mais l’auteure ne s’y est pas restreinte. Cet article s’intéresse aussi à la façon dont ces débats contribuent à déconstruire le commun global constitué pour les ressources phytogénétiques dans les domaines de l’alimentation et de l’agriculture en opérant un double processus de reterritorialisation et de rematérialisation. Ces ressources redeviennent ainsi peu à peu des semences ancrées territorialement, historiquement et culturellement.
ISSN:2564-4947
2564-4955